Pompe à chaleur sol-sol

PAC sol-sol : Maximiser leur efficacité

Les déterminants pour un bon choix

Pour optimiser l'efficacité d'une pompe à chaleur (PAC) sol-sol, il est crucial de se concentrer sur deux aspects techniques fondamentaux : le Coefficient de Performance (COP) et le dimensionnement adéquat du système.

• Coefficient de Performance (COP) : Le COP est un indicateur clé de l'efficacité énergétique d'une PAC. Il mesure le rapport entre la quantité d'énergie thermique produite par la pompe et la quantité d'énergie électrique consommée pour produire cette chaleur. Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est efficace. Pour maximiser l'efficacité d'une PAC sol-sol choisissez un modèle avec un COP élevé (elle varie généralement en 3 et 4).
• Dimensionnement adapté : Un dimensionnement correct de la puissance d'une PAC sol-sol est essentiel pour assurer son fonctionnement efficace et éviter les cycles de marche/arrêt fréquents qui peuvent diminuer sa durée de vie et son efficacité.

Contrairement aux pompes à chaleur aérothermiques, les pompes à chaleur sol-sol, qui font partie de la catégorie des PAC à géothermies, bénéficient d'une stabilité de performance même durant les périodes de grand froid. Alors qu'une PAC air-air peut subir une baisse de rendement lorsque les températures extérieures chutent à -7°C, la température du sol, sur laquelle s'appuient les PAC géothermiques, reste constante, variant généralement entre 4°C et 12°C.

Comment protéger votre PAC sol-sol du gel ?

Sécurisez votre installation même par temps glacial

Lorsque vous installez une pompe à chaleur (PAC) sol-sol pour chauffer ou refroidir votre maison, une des choses à considérer est la façon dont le système gère les températures extrêmes, en particulier les températures glaciales de l'hiver. Dans les régions où les hivers peuvent être rigoureux, il existe un risque que l'eau utilisée comme fluide caloporteur dans les tuyaux enterrés gèle, ce qui peut endommager le système.

Pour remédier à ce problème, les installateurs utilisent souvent une solution appelée eau glycolée. Cette substance n'est autre que de l'eau mélangée à un antigel, généralement du glycol, similaire à celui que l'on trouve dans les liquides de refroidissement des voitures.

Ce mélange, eau glycolée, abaisse le point de congélation de l'eau. Ainsi, même lorsque le mercure chute bien en dessous de 0°C, les tuyaux et les composants de votre PAC restent protégés contre les dommages causés par le gel.

Bon à savoir : L'ajout de glycol à l'eau peut légèrement réduire l'efficacité du transfert de chaleur par rapport à l'utilisation de l'eau pure.

PAC sol-sol combinée à un puit canadien

Focus

Les puits canadiens sont des systèmes passifs ingénieux qui exploitent la température stable du sol pour modérer la température de l'air entrant dans un bâtiment. En hiver, lorsque l'air extérieur est froid, les tuyaux enterrés peu profonds captent la chaleur du sol et réchauffent l'air avant qu'il n'entre dans le bâtiment. À l'inverse, en été, lorsque l'air extérieur est chaud, les tuyaux refroidissent l'air en le faisant circuler dans le sol plus frais avant son entrée dans le bâtiment.

En intégrant un puits canadien à une PAC sol-sol, on optimise l'efficacité énergétique du système de chauffage et de refroidissement. En effet, le préchauffage de l'air en hiver et son pré-refroidissement en été réduisent la charge de travail de la PAC. Cela se traduit par une consommation d'énergie moindre, des économies sur les coûts de chauffage en hiver et une diminution de la demande de climatisation en été. De plus, cette intégration contribue à maintenir un confort thermique constant à l'intérieur du bâtiment, quelles que soient les conditions météorologiques extérieures.